Intégrer un nouveau salarié dans votre entreprise
Cogedis vous donne quelques conseils pour accueillir un nouveau collaborateur dans votre entreprise.
Recruter un nouveau salarié est un enjeu important pour votre entreprise, l’objectif étant de fidéliser ce nouveau collaborateur. Pour une intégration réussie, vous devez être attentif aux premiers pas du salarié dans vos locaux.
Le parcours d’intégration du nouveau salarié
Proposer un parcours d’intégration à votre salarié vous permet de formaliser son intégration. Il est important de mobiliser l’équipe en place afin de faire un bon accueil au nouveau venu.
Comment réussir un parcours d’intégration ?
Prévoyez à l’avance les postes par lesquels le salarié devra passer pour parfaire son apprentissage et la durée de cette période d’intégration. Il pourra ainsi se familiariser avec le fonctionnement de l’entreprise et découvrir les personnes qu’il sera amené à côtoyer. Ce parcours d’intégration est également le moment où vous renseignez votre nouvelle recrue sur les pratiques et les habitudes de votre entreprise.
Un tutorat, pourquoi pas ?
Pour assurer une bonne intégration de votre nouveau salarié, il peut être intéressant de le mettre en binôme avec un collègue en mettant en place un tutorat. Le collègue tuteur devra être un collaborateur de confiance, à la fois expérimenté et pédagogue.
Tutorat : quels avantages ?
Le tutorat évite l’isolement du nouveau collaborateur en favorisant son intégration à l’équipe. C’est également un gain de temps dans l’apprentissage des pratiques de l’entreprise. En tant que manager, vous devez prendre le temps de présenter la nouvelle recrue et vous assurer que tout se passe bien des deux côtés.
Des entretiens pour faciliter l’intégration
L’arrivée d’un nouveau collègue peut perturber la bonne marche d’un service, voire faire naître des conflits ou des jalousies. Il est important que vous définissiez des entretiens et des points de rencontre, et que vous soyez attentif à l’ensemble de vos équipes.
Idéalement, chaque étape du parcours d’intégration doit donner lieu à un entretien, même rapide. Dans le cas d’un tutorat, prévoyez un débriefing avec le collaborateur tuteur, sans la présence de la nouvelle recrue. C’est le meilleur moyen de vous forger une opinion, à condition bien sûr que le tuteur soit digne de confiance.
L’évaluation complète de votre nouveau salarié devra être réalisé avant la fin de la période d’essai, à l’aide d’une grille d’analyse.
La période d’essai, une étape clé pour le nouveau salarié
Durant la période d’essai, votre salarié ou vous pouvez rompre le contrat de travail, unilatéralement et sans justification mais sur l’appréciation des seules capacités professionnelles. Aucun critère personnel ne doit entrer en ligne de compte.
Période d’essai, quelle durée ?
La durée de la période d’essai varie en fonction du type de contrat et du statut du nouveau salarié :
- pour les CDD de moins de 6 mois, cette durée est au maximum d’une journée calendaire par semaine, dans une limite de 2 semaines.
- pour un CDD de plus de 6 mois, la durée est d’un mois maximum.
- pour les CDI, la période d’essai ne peut dépasser, pour sa durée initiale :
- deux mois pour les ouvriers et les employés
- trois mois pour les agents de maîtrise et les techniciens
- quatre mois pour les cadres (sauf disposition conventionnelle contraire).
Si vous ou votre salarié souhaitez mettre un terme au contrat durant la période d’essai, un délai de prévenance est nécessaire. Sa durée dépend de l’ancienneté dans l’entreprise et de la convention collective.
Attention : le respect des échéances est important. Une fois la période d’essai terminée et votre salarié titularisé, la rupture du contrat est beaucoup plus contraignante pour vous.
Dirigeants d’entreprise, vous pouvez aussi avoir recours au prêt de salarié en cas de besoin ponctuel de main d’œuvre. Plus d’information sur le prêt de salarié.